J’avais pris rendez-vous avec mon terrassier qui doit faire aussi la dalle de fondation de ma maison.

Programmée pour le 2 et le 3 juin, l’opération a été retardée en fin de semaine dernière. Il avait oublié que le lundi 1/6 étant un jour férié, son « agenda » s’en trouvait chamboulé.

Quand je dis agenda, c’est par convention, parce que je n’ai jamais vu cet article. Je dirais plutôt rien dans les mains, rien dans les poches tout dans la tête.

Et donc comme le mardi doit remplacer le lundi, et que son jeudi n’est pas disponible, et que les centrale de béton ne tournent pas le week-end, et qu’il faut quand même planifier les opérations sur deux jours (un premier jour pour le coffrage, un second pour couler le béton), tout est décalé d’une semaine.

Une seule j’espère, parce qu’il faut encore que ce béton sèche avant de pouvoir construire.

Je commence à prendre conscience des aléas de l’organisation de chantier.

Enfin, non, je m’attendais à ce genre de détail. Mais maintenant je constate que ç’est pas de la fiction. Ça arrive en vrai.

J’en profite pour me refaire une bonne provision de patience. J’ai comme le pressentiment qu’il m’en faudra encore avant que la maison ne soit construite !