J’ai mis à profit le répit qui m’est donné par le retard de mon terrassier pour avancer dans une autre direction.

La semaine dernière j’ai fait le point avec mon délégué Xella pour prévoir la commande des blocs de BC (avant les congés du batiment !) et il m’a dit qu’il avait remarqué aux valves de son entreprise une petite annonce pour une scie à blocs d’occasion.

Il faut dire que construire en béton cellulaire, surtout si on colle toutes les faces, ça demande d’apporter un soin particulier à la planéité des surfaces. Donc pour moi, il faut oublier la scie à main pour découper un bloc.

Une machine de ce genre, état neuf, c’est difficilement compatible avec le budget que je me suis fixé, même si je peux caresser l’espoir de la remettre sur le marché à la fin des travaux.

Je saute donc sur l’occasion et je prends contact avec le vendeur. Du moins je fais prendre contact, pour cause de frontière linguistique : je ne me sens pas assez à l’aise pour aborder ce genre de négociation en néerlandais.

Rendez-vous pris, je vais au-delà d’Anvers ce mardi matin, et je suis reçu par un monsieur d’un certain age, qui a à son actif deux maisons construites en BC ! Autant dire que son matériel, même si l’usage s’y est marqué, est en état impeccable.

Seul problème, je suis venu voir l’objet, pas le prendre : 160 kilos, et une dimensions à l’avenant, un mètre carré au sol presque deux mètres de haut. Ca ne tiendra pas dans le coffre.

Qu’à cela ne tienne, mon vendeur me propose de me la conduire à Bruxelles. Lui a une remorque à deux essieux et du temps libre : « quand on est pensionné… »

Je ne saurait résister à cette aimable proposition, et ce midi, voilà le résultat :

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Ce n’est qu’une première étape sur la route de Cerfontaine, mais c’est aussi un bon pas dans la bonne direction.