Non, je ne suis pas malade, non je n’ai pas eu d’accident, non, je n’ai pas abandonné le projet. J’ai tout simplement pris du retard dans mon journal de chantier. Je ne me suis même pas reposé pendant tout ce dernier mois, même si j’ai du m’interrompre pendant quelques temps.

Sous la neige, il ne fait pas bon arriver à Revleumont  par un chemin à travers les bois. Nous avions 50 cm de poudreuse sur la pente, au point qu’Anna disparaissait pratiquement dedans

Finalement, tant mieux : les quinze jours autour de noël ont donné au béton de l’escalier le temps de sécher correctement. L’adage dit « béton d’hivers, béton de fer ».

Le décoffrage n’a eu lieu que le premier w-e de janvier, et c’est à ce moment là que j’ai pu prendre la mesure du fléchissement des coffrages des contremarches. Il y a bien 5 marches que je vais devoir reprendre à la disqueuse pour les aligner. Mais dans l’ensemble, la pente est bonne la foulée agréable, les dimensions des marches facilitent la pose du pied. Je suis satisfait.

Tant et si bien que j’ai décidé que la première volée que je pensais au départ construire en bois sera aussi en béton. 5 marches cette fois ci, appuyées sur la chape et sur les murs, hauteur 85 cm. Mais je vais attendre que le compresseur à eau de pluie soit installé.

D’ici là, comme le platre a du mal à sécher, j’avais pensé louer un canon à chaleur. Mais j’ai trouvé une autre solution. J’ai récupéré chez André un poêle à bois que j’ai monté d’abord dans l’espace technique, en laissant le tuyau de fumée sortir par les conduits prévus pour la vmc. En faisant du feu pendant toute la journée une semaine, j’ai, il me semble, réussi à sécher le sol et les murs du sous sol. Le plafond est encore humide, mais ça, je pense que c’est normal.

Lle poele

Comme je commence à prévoir l’installation du ballon d’eau chaude dans cet espace, j’ai remonté mon poêle. Je l’ai posé dans la pièce du haut, le rez de chaussée, en faisant passer le conduit de fumée à travers la fenêtre.

Résultat assez rapide : les plâtres ont blanchi, et le sol quand on le lave, sèche à vue d’œil. Ce qui était long d’être le cas auparavant. Il faut dire que nous avons du laver et relaver les dalles de grès cérame, pour nettoyer le film de ciment restant après le remplissage des joints.

Le négociant en carrelage nous avait promis beaucoup de difficultés à parvenir à ce résultat. Pourtant, avec quelques litres de vinaigre, nous y serons parvenus assez vite.

Puis les fêtes passées, j’ai continué à courir après mes fournisseurs et tout d’un coup, la situation semble se débloquer.

Le terrassier a libéré une petite journée pour poser le tuyau de socarex que je dois brancher sur la conduite d’en en souterrain (80 cm hors gel) et il en a profité pour enterrer la cable électrique jusqu’à la rue, et même pour étaler une partie des terres accumulées afin de couvrir les citernes d’eau de pluie et la fosse septique, toujours dans le souci principal du hors gel.

Cable enterré: j’ai pas encore la photo…

Heureusement que jusqu’à maintenant nous avions la neige, ça protège des froids trop intenses. Maintenant, il fait plutôt doux, mais qui sait ce que nous réserve la fin du mois ?

Dans le même temps, j’ai vu avec bonheur arriver le menuisier que je sollicitais vainement pour régler les chassis et faire dans les grands cadres une rainure nécessaire à la pose des seuils de fenêtres en tole d’aluminium.

Ce qui fait que j’ai pu lancer la commande de ces fameuses toles d’alu, et qu’elles seront posées en croisant les doigts, dès la semaine prochaine.

Et hier j’ai appris que les quelques lames da bardage qui m’ont été promise pour remplacer celle qui sont défectueuses sont arrivées en Belgique.

Je ne terminerai pas mon journal de chantier sans noter l’avancée de la salle de bain : un mur s’élève maintenant le long de l’emplacement prévu pour la douche, j’ai pu poser le « sterfput » et le bac à douche.

Il ne manque plus maintenant que le rotex, qui nous fournira de l’eau chaude, ou au moins douce, selon la bonne volonté de mon ensoleillement encore aléatoire.

Chance, André est prêt à venir poser les panneaux solaires dès que le temps permettra de monter sur le toit.

Et l’emplacement de la VMC est prêt : le matériel est déjà livré, j’attends la visite et surtout les directives de montage.

Entre temps, dès que j’ai un moment, je raccorde des prises et des interrupteurs. Et, sans être spectaculaire le moins du monde, ça aussi, ça avance quand même.