Ce weekend, j’ai planifié la pose du carrelage mural de la douche, et c’est lundi que choisit mon fournisseur de tole d’alu pour poser les seuils de fenêtres, pendant qu’André se rendant compte que le weekend prochain ne sera pas libre pour lui, m’annonce sont arrivée pour la pose des panneaux solaires et du rotex…

Abondance de bien ne nuit pas, dit-on, mais là, trois intervenants d’un seul coup, ca fait du monde sur le chantier. mais pour finir pas tant que ça: Alustar sur les murs extérieurs, André sur le toit et moi dans ma salle de bain Judicieuse occupation de l’espace disponible.

Quand je me suis rendu compte que j’avais assez peu de solutions pour réaliser les seuils des fenêtres qui protègeraient l’épaisseur de l’isolation des intempéries en rejetant au-delà du bardage la pluie qui tombe hélas en quantité assez abondante sur ma maison, j’ai fait venir GTA alustar pour lui demander de me fournir les toles d’alu ad hoc : une légère pente, une insertion dans le corps de la fenêtre pour assurer l’étanchéité à l’eau et un rebord « goutte d’eau » à plus de trois cm du futur bardage, le tout dans la couleur des chassis (RAL 7022, vive les standards !)

J’ai déjà eu recours à cette entreprise pour les gouttières, et après avoir résolu le problème de la remonté capillaire, je n’ai qu’à me féliciter de son intervention..

Bien sur il a fallu façonner ces toles à la demande, mais après le temps que ça a pu demander, G.T m’a prévenu il y a quinze jours qu’il avait pris livraison de mon matériau. Il suffisait alors de trouver un jour de beau temps et la certitude que les planches prévues pour fixer ce toles soient sèches, ce qui s’est justement produit ce lundi 7, après un week end assez doux et surtout sec, lundi était une journée ensoleillée, tout à fait convenable, et malgré d’autres chantiers en cours, il est venu poser mes seuils !

Avec agilité et professionnalisme, il a d’abord découpé et posé les toles, avec difficulté parfois quand la rainure n’était pas assez marquée ou pas assez droite, puis il a collé et siliconé chaque seuil.

Me voilà donc à l’abri de la pluie de ce coté là aussi.

La semaine dernière, j’ai collé le bac de douche dans son logement, et scellé l’évacuation dans la chape, avec une membrane d’étanchéité par-dessous, et un enduit hydrofuge que Christine a appliqué sur les murs.

Il ne restait plus qu’à poser les 14 m² de carrelages que nous avons achetés en janvier chez Giovanni, avec un listel simple mais élégant pour casser la     monotonie du blanc pur que nous avons choisi en prévoyant qu’une pièce sans fenêtre a toujours besoin d’être éclairée.

Travail assez facile : les murs sont droits, les coins rentrants et le module du carrelage – 25 / 40 cm - permet de minimiser les découpes, et même, quel luxe, d’utiliser les deux morceaux d’un carreau découpé à deux endroits du mur. Quasi pas de chutes, le seul problème est de doser correctement la colle : Ni trop sèche - le carreau n’adhère pas - ni trop souple - le carreau descend le long du mur . Finalement, le soir même tous les carreaux sont posés et le lendemain, la fermeture des joints consolide le tout.

La semaine prochaine, je poserai la douche et les portes.

Et de deux, donc.

La troisième opération, postposée depuis quelques temps, s’est soudain précipité. André s’est trouvé disponible lundi et mardi avec Damien, pour assembler les cadres qui vont maintenir les tubes solaires. On posera les tubes plus tard, quand le circuit d’eau sera terminé.

La seconde étape était donc de mettre en place le ballon rotex solaris dans le logement prévu à cet effet dans l’espace technique à coté de la douche. Et c’est là que les ennuis commencent.

J’ai bien prévu un carré de 90 cm de coté pour recevoir le ballon de 500 l, mais j’avais mémorisé que la cuve mesurait 78 cm de coté, alors qu’en réalité avec les poignées destinées au transport, elle atteint de 88 cm de large. Et la porte d’entrée de la maison, en tirant bien, laisse un passage de 85 cm.

Les ouvrants des fenêtres de l’espace sommeil sont eux, limités à 65 cm de large, ils ne servent pas au passage, ou très rarement, et les fenêtres à l’est et à l’ouest, ne mesurent que 50  cm de hauteur. Il ne reste donc pour accéder à l’intérieur de la maison, que les portes à translation du rez-de chaussée au sud.

Malheureusement, en tenant compte de la pente du terrain du nord au sud,  le rez de chaussée se trouve à trois mètres du sol ! même s’il ne pèse que 80 kg, le ballon est un peu trop lourd pour être levé à bout de bas à cette hauteur !

Un premier essai de construction d’un plan incliné pour le hisser à la hauteur voulue, tenté dans la soirée de lundi se révèle infructueux. Mais dit-on, la nuit porte conseil.

Nous avons donc dormi sur ce demi échec, demi problème, et au petit matin, les idées fraiches ont été mises en commun. Il en est résulté selon André, la nécessité de pouvoir tirer le ballon par le dessus en même temps qu’il serait poussé par le dessous, selon moi, la possibilité d’utiliser un échafaudage pour se trouver en hauteur, et selon Christine , la proposition d’utiliser nos fameuses étagères bleues en acier qui nous ont déjà rendu tant de services.

Avec ce système, en quinze minutes, le ballon se trouvait dans la cuisine, et dix minutes plus tard, au sous sol dans son logement.

Pendant que Damien assemblait le panneau de contrôle, André installait les tubes caloporteurs et à 17h00, seule une rupture de stock en tube cuivre de 18 mm a empêché de boucler le circuit. Ce n’est que partie remise.

La mise en eau ne peut de toute façon pas se faire avant que le radiateur de la salle de bain soit posé, pour dissiper la chaleur accumulée quand on ne consomme pas d’eau chaude. Et ce radiateur, commandé la semaine dernière au Makro, n’est pas encore livré.

Entre temps, André a rebranché la conduite d’eau qui part de la caravane, à mi pente, et atteint l’intérieur de la maison. Ce tube est resté sur le sol pendant la période de neige, et j’avais du le débrancher en attendant que Dany Bonduel passe avec son engin pour creuser la tranchée destinée à le mettre hors gel, ce qui n’a été fait qu’il y a quinze jours.

A suivre donc