Avec le temps exécrable qu’il a fait ce weekend, je n’ai pas avancé dans le montage des caissons pour l’isolation.

Il faut dire que pour moi, travailler dans l’humidité, sous la bruine, une demi-pluie qui transperce tout ce qu’elle touche, qui alourdit les matériaux, qui compromet les mesures et les fixations… très peu pour moi.

Donc le chantier est encore en pause.

Ca ne veut pas dire que je ne fais rien : ce matin, visite de chantier pour vérifier les dispositions prises pour le chantier projection de polyuréthane, qui doit avoir lieu d’ici la fin du mois. Il faut prévoir l’étanchéité à l’air entre la dalle de béton et le plafonnage hermétique, et les joints autour des tubes qui rentrent dans l’espace protégé (eau, électricité, évacuations).

Autre problème sen suspend, les évacuations de la salle de bain, qui doivent être posées avant la projection de polyuréthane, puisqu’elles sont moyées dedans. Je dois raccorder la douche, le lavabo, la machine a laver et je veux aussi prévoir un trop plein  pour des condensats éventuels venant de la VMC.

Je dois encore trouver la solution pour mes gouttières au mur nord. Je ne me sens pas prêt à invertir dans du zinc formé sur place, et il n’existe rien de standard en chenaux rectangulaires, plus profond que larges, qui pourraient passer discrètement derrière le bardage. Je vais sans doute me rabattre sur des gouttières apparentes, plus faciles à poser et à contrôler, mais je dois encore trouver le modèle qui me plait, et le poseur.

Partir à la chasse aux fournitures, ça fait aussi partie de l’autoconstruction. C’est une partie importante du travail.

J’ai encore discuté des questions ouvertes : la terrasse et la protection du bas des murs, sous le bardage.

Pour la terrasse, il devient évident que je ne vais pas faire une terrasse de 4 m / 10 au « rez de chaussée » (le niveau supérieur), parce que dans ce cas je supprime l’accès au soleil des fenêtres des chambres, ainsi que l’apport de chaleur qui est lié à l’utilisation de ces triples vitrages (je rappelle,  triple vitrage AGC  www.agc-flatglass.com)

Je suis donc en train ce remplacer le niveau supérieur de la terrasse par une coursive de 1 m de large, mais alors, comment profiter du soleil pour les petits déjeuners de printemps ? La solution proposée par mon architecte : déplacer la terrasse de l’étage de quelques mètres sur le coté, ménager ainsi un espace décalé par rapport à la construction qui profitera pleinement de l’ensoleillement sans rien enlever aux fenêtres des chambres.

Image dessinée à main levée par moi et colorisée par aude dans photoshop pour me faire une idée des proportions. Hum… peut etre?