Six mois depuis mon dernier billet, et maintenant l’été touche à sa fin. Le manteau blanc de la foret a verdi, il a pris force et commence à décliner, le premières feuilles tombent des bouleaux.

J’avais raison, l’hiver n’est pas passé à la chandeleur, le 27 Mars nous avons encore eu 15 cm de neige. C’est ce jour là que j’ai allumé mon poele pour la dernière fois de la saison 2012-2013. D’où une consommation annuelle de près de 3 stères de bois, au lieu du 1 et ½ prévu par les calculs de performance énergétique.

En revanche, si le printemps a été exécrable, mais bon pour remplir mes cuves d’eau de pluie qui étaient à sec fin mars, l’été a été particulièrement beau.

Entre temps depuis fin juin la maison de vacances passive est devenue une maison passive tout court, puisque nous y résidons en permanence.  Finis les jeux de mots sur la passivité de mes vacances !

Tout est bien qui finit bien dit le proverbe, dans ce cas ma maison n’est pas encore « bien », parce qu’elle n’est pas encore finie J.

Il me manque principalement le soubassement : sur les murs extérieurs, le bardage s’arrête à une distance convenue avant le niveau du sol, le reste du mur doit être recouvert d’un autre matériau, le bois étant trop sensible aux projections d’eau.

J’ai envisagé beaucoup de solutions : sidding (la facilité, mais surement pas gagnant du point de vue de l’aspect), une brique de parement (bof) ou bien construire en pierre un demi mur qui cacherait une armature métallique destinée à le faire tenir. N’oublions pas que je ne peux pas ancrer de clous dans la paroi, puisque entre l’intérieur (mur d’ytong) et le parement extérieur, j’ai 24 cm de polystyrène extrudé, dont la résistance changera si je le perfore tous les 20 cm.

Beaucoup de mortier, une jolie pierre de pays et de longues heures à constituer un magnifique puzzle, voilà qui permettra de terminer la maison. C’est actuellement mon choix, reste à le réaliser.

Depuis l’hiver, un autre changement : le lagunage a commencé à fonctionner. Hélas, il était un peu tard en saison pour parvenir à planter suffisamment, ce qui fait que la première lagune de caillou est toujours une lagune de cailloux. On  fera mieux au printemps prochain.

Et puis il y a eu la non-pendaison de crémaillère (ou voulez-vous la pendre dans une maison passive ?) qui a réuni à Revleumont une petite partie de tous ceux qui ont suivi cette construction, pour l’inaugurer. Si vous n’en étiez pas, voici quelques photos pour y participer quand même.

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