Bien conscient que beaucoup de mes fidèles lecteurs ont pu être lassé de ne pas avoir de nouvelles, et s’être déshabitués de suivre les aventures de ma maison passive de vacances en Ardennes, je sens le devoir qui m’appelle à raconter l’histoire d’une transformation intérieure.

Il y avait au départ un désir totalement informe et irréaliste de conserver un espace polyvalent dénué de structure, dont le volume pourrait à mon gré selon les nécessités se moduler en un, deux trois ou quatre locaux contigus.  Puis est apparu la nécessite de limiter l’usage du niveau inférieur de la construction au sommeil, en bannissant les autres activités dans d’autres régions de l’espace global.

Le manque d’espaces de rangement m’a appelé à concevoir une série de placard, qui en plus de leur office de rangement, pouvaient être utilisés à partitionner les volumes ainsi dégagés.

Premier partitionnement, le couloir qui longe la salle d’eau et l’espace technique. Au bas de l’escalier, en direction dominante est ouest, une immense armoire d’archives de bureau est recyclée en garde robe, garde manger, garde outils… A la perpendiculaire de ce meuble, et au milieu environ de l’espace total, entre les deux fenêtres donnant sur la terrasse, un  placard prend place du nord au sud, 60 cm de profondeur, 3,50 de long, dont le sommet abrite en les camouflant les tubes de tole galvanisée de la VMC, conduisant l’air renouvelés de l’espace technique vers les pièces de vie : deux bouches d’insufflation au sous sol, une de chaque coté de l’armoire, et une seule bouche au rez de chaussée, dans la pièce à vivre.

Pour finir, deux grandes chambres occupent cet espace sommeil, l’une a l’est , l’autre, plus grande à l’ouest. Au sol un parquet de chene d’origine très locale (les bois de Forges près de Chimay) huilés avec de l’Osmo un produit suédois dit « bio » en tous cas exempt de COV nocifs.

Et les photos ? les photos ! les photos ! Ben j’en ai pas encore, parce que la maison est dans un tel état… après un weekend de Pentecôte passé à 16-15 personnes dans notre petit deux pièces. Mais je vous jure que ça va venir !

Et voilà, c’est venu!