C’est fait. J’habite maintenant route communale, 1 H 5630 Cerfontaine C’est désormais mon adresse postale. Exit l’avenue des Hêtres, 34, qui restera encore quelques temps (années ?) l’adresse cadastrale de ma nouvelle maison. Il faut bien que l’info circule, et dans ce domaine, elle ne va pas très vite. Il faut dire que je posais un problème à beaucoup de monde – je me suis rendu compte que même si je en suis pas le seul, nous sommes quand même peu nombreux dans ce cas – en disposant de deux accès à la voire publique. Et vouloir en changer officiellement n’est pas une chose facile. Historiquement, l’affaire a débuté il y a trois ans quand j’ai eu l’autorisation de construire ma maison. Comme je voulais la poser en haut de mon terrain, il me paraissait normal d’accéder au chantier par la route du haut, plutôt que de faire transiter matériaux, matériel et visiteurs par le domaine et un chemin à construire sur ma parcelle. Raisonnement qui a touché immédiatement les édiles de ma commune puisque j’ai sans délais obtenu l’autorisation d’ouvrir ce nouvel accès. La où les choses ont commencé à se corser, c’est quand il a fallu donner mon adresse postale. Le numéro 2 se situe à 10 m de chez moi, plus loin. Le numéro 1 n’étant pas utilisé, je me le suis approprié. Mais il n’avait pas d’existence légale (Google ne me retrouve pas, ou seulement de façon approximative, ni la plus part des Gps) Et les deux autres maisons qui me précèdent dans la rue ne sont pas numérotées, du moins le numéro qui leur est attribué n’a pas la logique que j’aime…. Puisque je voisine avec les numéros 38 et 40, Je passe sur l’origine de cette anomalie qui tient a des raisons aussi historiques qu’administratives, en lien avec l’incurie de certains et l’insouciance d’autres… Donc je me suis posé sur la route communale, mais quand j’ai déclaré que je voulais y habiter, je me suis fait répondre que ma maison n’avait pas d’existence légale… Il a donc fallu procéder à une enquête de police et solliciter l’intervention des copropriétaires du Domaine du Bois du Seigneur et du Revleumont (c’est le nom officielle de l’asbl qui gère les problèmes communs aux habitants du quartier) pour que ma maison porte enfin un numéro ! Et maintenant c’est fait. Heureusement, parce que mon facteur – ma factrice – commençait à se faire des cheveux blancs.