Bien qu’elle n’ait que 4 tentacules, ma « pieuvre » m’impressionne.
Pieuvre c’est le nom que je donne affectueusement à l’entrelacement de tubes qui raccorde l’unité centrale de la VMC2f (ventilation mécanique controlée à double flux) aux différentes entrées et sorties d’air.
Il s’agit de tubes protégés par un épais matelas - enveloppé d’aluminium pour qu’ils restent souples – matelas qui doit assurer une fonction de silencieux, ou du moins d’amortissement des bruits, en même temps qu’un role d’isolant.

Les deux tubes les plus à gauche sont ceux qui relient l’appareil à l’air extérieur. Celui qui est le plus près du mur conduit l’air du puits canadien jusqu’à l’entrée d’air frais, celui qui passe par devant conduit l’air vicié et refroidi vers la sortie et l’expulsion à l’extérieur.
De l’autre coté, vers la droite le tube qui longe le mur introduit dans le circuit l’air neuf réchauffé, alors que celui qui se contorsionne à coté rassemble l’air usé, encore bien chaud pour le conduire vers l’échangeur.

Tout cela s’est trouvé « miraculeusement » adapté à partir du moment où j’ai installé deux coudes pour permettre la connexion des tubes situés sur le devant de la machine, en effet l’épaisseur du manchon isolant m’interdisait de les emboiter directement dans les entées dédiées.
Cette faible distance entre le silencieux isolant et l’entrée dans la machine permet de se rendre compte de l’efficacité de la dite machine : à droite l’air usé chaud entre dans l’échangeur, on sent bien que ce tube est chaud, par contre après échange, l’air est expulsé par le coude situé sur la gauche de l’image, qui lui, est sensiblement froid. Je ne rejette donc quasi pas de chaleur à l’extérieur, bien que le débit actuel ne soit pas négligeable.

La mise en route a été instantanée : dès que j’ai reçu ce lundi le module de commande et que je l’ai raccordé, la machine s’est mise en route en mode forcé. Je vais la laisser un moment fonctionner – à petite vitesse c’est-à-dire « lüfterstufe 1 » - le temps d’assainir l’air que je devais jusqu’à maintenant ventiler manuellement en ouvrant les fenêtres tous les jours, aléatoirement et selon une efficacité incontrolable.

Au niveau du bruit, c’est « audible » dans l’espace technique bien sur à coté de la machine, et aussi près de la plus grosse bouche dans le salon –un peu trop à mon gout, mais c’est aussi une question de réglage, je l’espère.