Ma grande peur du mur est s’est évanouie !

J’ai donc commencé le bardage par le mur nord, le plus accessible, puis j’ai continué avec l’ouest, qui n’a pas posé de difficultés majeures malgré la hauteur de coin sud ouest,

j’ai attaqué le sud au niveau des chambres, mais maintenant je dois construire la coursive avant de pouvoir terminer l’étage supérieur.

Restait donc le mur est qui dans sa plus grande hauteur, au sud est dépasse les six mètres. Je ne me sentais réellement pas à l’aise pour terminer.

Alors nous avons commencé.

D’abord la partie accessible depuis le sol. Le mur mesure 8,60 m, donc juste moins que deux lames de bardage. Ce qui permet d’alterner les raccords. Jusqu’à hauteur d’homme, les douze premiers rangs, y compris la fenêtre au bas de l’escalier, tout va pour le mieux. Le matériau est facile à mettre en place, peu de découpes et juste quelques clous, ça avance. Au soir du premier jour j’ai mis en place le premier niveau d’échafaudage et commencé à monter encore. Deuxième jour, je passe au dessus de la fenêtre du « rez de chaussée ». La dernière lame que je place est à quatre mètres du sol. Le troisième jour est consacré à remonter l’échafaudage Layer de trois mètres de long que j’ai placé au sud est. Etonnamment, - est-ce que je prends la technique ?- il est tout à fait stable ? alors que pour la pose du celit, j’avais éprouvé le besoin de rajouter des jambes de force en sapin, ici je me contente d’empiler les montants (deux de deux mètres et un de un mètre, la plateforme supérieur est donc à 4,50 m du sol) assez stable en tout cas pour que je me risque à placer encor quatre rangées de lames de bardage. Le seul inconvénient est que pour la partie nord, j’ai du utiliser un escabeau et le déplacer deux fois à chaque pose de lame. Mais comme je n’en ai que 6 au total avant la sous-toiture, l’exercice n’est pas éprouvant, et après les dernières découpes, la face est est terminée à 12h30, soit deux bonnes heures pour la partie qui me stressait tant !

Reste encore à fixer les toles de la bordure en les ajustant à la bonne dimension, à placer les rives de tole qui me restent et à protéger le coin nord est. Une demi-journée, sans doute.

Et je pourrai enfin me consacrer au montage de la coursive.