Le technicien de Bosch a eu un verdict implacable ; les modules sont grillés, dans le lavelinge comme dans le lavevaisselle. Ces p’tites choses là sont pleines d’électronique et ne supportent pas de sortir de leurs habitudes.

Alors qu’il serait si simple (mais ça coute, et pour quel résultat commercial, finalement, si les interventions des techniciens sont un bon vecteur de pub), alors qu’il serait si simple, disé-je, de protéger l’ensemble du circuit pas un rupteur thermique à l’entrée. Vous me direz, un rupteur thermique, j’en ai un au tableau de distribution. Mais celui-là est général, il n’est pas spécialement adapté aux caractéristiques de l’appareil.

Enfin, au bout de deux jours et de deux visites, mes appareils fonctionnent. Et selfmatic prend à sa charge la remise en état, sans aucune réticence. Geste à saluer d’un grand coup de chapeau. J’en profite pour résumer mes relations avec le fournisseur de mon circuit électrique : amabilité parfaite, disponibilité de tous les instants (je ne crois pas avoir abusé, mais j’ai toujours trouvé quelqu’un pour répondre à mes questions au cours du montage), le tout pour un prix qui ne dépasse que de peu ce que j’aurais pu obtenir dans un autre commerce, j’ai calculé en tenant compte des valeurs ajoutées que sont les plans de l’installation en conformité avec le RGIE et le cablage du tableau ( :-( ) Pas que je veux leur jeter des fleurs par peur de représailles, ni que je sois payé pour leur faire de la pub, mais après tout, la réputation de qualité se mérite chaque jour…

Donc je peux faire la lessive ici à Cerfontaine, avec de l’eau de pluie – attention, pas trop de lessive sinon ça mousse, pas d’anticalcaire non plus ça ne sert à rien – fini les navettes vers Bruxelles.

Je dois encore monter mon système alfamix qui me permettra d’utiliser de l’eau chauffée au soleil pour alimenter la lessive, sans courir le risque de rétrécir les pulls. De quoi réduire la dépendance électrique, sans toutefois l’annuler

C’est là que je me rends compte que l’autonomie électrique pourrait avoir du bon. En effet hier matin vers 8h30, le courant s’arrête, plus de jus. Première réaction : il y a encore un circuit qui flanche, qu’est que j’ai laissé comme boulette ? Hé non, c’est pas moi. C’est une coupure de secteur : remplacement d’une armoire électrique dans la quartier, nous ne retrouverons l’alimentation électrique que vers 14h00.

Je trouve l’électricien du domaine sur le chantier, je lui demande si c’était prévu : oui, bien sur, ca fait trois jours sans compter le weekend que le syndic a été averti. Mais il semble qu’il lui faille plus de temps que ça pour répercuter l’info sur les utilisateurs. :-(

Je crois que je vais envoyer une petite remarque à sober.

Il faut pas oublier que plus de jus pour moi, c’est • pas de lumière – en journée ça passe - mais aussi • pas de cuisine – lait froid pour le déjeuner, tartine à midi, congélateur en raque – • pas de téléphone ni de mail – he oui, la b-box de belgacom fonctionne avec de l’électricité – • pas d’eau chaude – la circulation dans les tubes solaires se fait avec une pompe qui a besoin de quelques watts pour tourner, et d’un circuit électronique pour controler le tout – • pas de VMC non plus – elle ne fonctionne pas encore, mais quand même, faudra prévoir.

Je commence à phosphorer : le photovoltaïque ordinaire n’est pas pour moi, mais quand même, une batterie de secours… ou le moteur stirling ? il existe des exemples j’aurais du y penser avant, vous me direz.