Aujourd’hui 28/02/2011, nous avons emménagé dans notre maison pas encore passive.

Même si elle est encore en chantier, elle est habitable : plafonnages terminés, électricité connectée, eau (chaude et froide) dans la salle de bain, une douche et une toilette en fonction, de l’eau chaude – si le soleil le veut bien.

De plus nous avons pas mal cogité et cherché, et nous organiserons l’espace sommeil en deux parties, séparées par des armoires, dont une que nous avons trouvée chez troc à Evere, ramenée ce weekend sur la remorque et commencé à monter avec une moquette premier prix, pour nous permettre d’attendre encore quelques mois le placement du parquet prévu.

Pourtant ce weekend avait mal commencé.

La réserve d’eau chaude est redescendue à 30 ° pendant nos trois jours d’absence, il n’y a pas eu un rayon de soleil pour la chauffer.

Il y a une fuite à la chasse d’eau de la nouvelle toilette, une autre au robinet d’eau chaude de la douche, et j’ai eu beaucoup de mal à placer le lavabo : robinet difficile a raccorder, évacuation trop courte, de l’eau partout où je ne l’attendais pas.

Finalement le point le plus désespérant et générateur de déconvenue dans la construction, c’est sans nul doute le traitement de l’eau.

Procédons par ordre. La toilette dans la salle de bain a été placée mardi, en dernière opération avant le départ d’André, avec un peu de difficulté ; j’ai prévu une évacuation un poil trop haut, et il a fallu « chipoter » pour arriver à brancher la cuvette sur le chassis. D’où sans doute un problème dans le raccordement de la vidange de la chasse dans la cuvette.

Il n’y a qu’à démonter, remonter et faire bien attention à ce que les joints prennent la place qui leur revient.

Gagné, un seul démontage remontage, et tout reste sec !

vue de dessus

L’autre problème, c’est une fuite à l’arrivée d’eau froide de la douche. Un tout petit filet, mais bien sur, ça fait tache (c’est le cas de le dire, c’est la couleur du carrelage qui signale l’écoulement, au demeurant assez faible, ce qui explique qu’il est passé inaperçu à la dernière inspection.

Démontage, remontage, et la fuite persiste. Je me rends compte que le joint en cause est celui du prolongement que, à cause de l’épaisseur du plafonnage, j’ai du placer entre la sortie d’eau dans le mur et le mélangeur.

C’est une pièce en laiton et j’ai tenté d’utiliser du téflon pour les raccords. Ça pourrait marcher, ça ne marche pas, donc je refais les joint a la filasse, et je sue de nouveau pour aligner les deux robinets sur le mélangeur.

Encore une bon heure de travail, mais finalement je croise les doigtsJ, ça tient toujours.

Reste le plus gros problème : le lavabo.

Nous avons déniché un vieux meuble de toilette à table de marbre chez troc. Nous avons trouvé une vasque carrée à poser dessus, et à raccorder à l’arrivée et à l’évacuation en traversant la plaque de marbre. Le week-end dernier j’ai percé les trous nécessaires, mais je me suis rendu compte que la bonde standard livrée avec le lavabo est trop courte pour traverser la plaque de marbre, et les tubes souples destinés aux arrivées sont eux aussi trop courts.

Dans la semaine, je me suis donc procuré deux allonges pour mes tubes souples, mais pas moyen d’en trouver de 60 cm. 50 cm c’est le maximum que j’ai trouvé. Et c’est trop juste. Et en plus le robinet est d’une telle forme que les tubes souples ordinaires ne peuvent pas être visés et serrés à la clé. Heureusement que j’ai en stock un robinet plus traditionnel, qui fera l’affaire, au moins dans un premier temps.

Consternation, une fois le montage terminé, je me rends compte que tout coule. Il me faut un bon moment d’observation et une nuit de réflexion pour me rendre compte que la fuite vient de la façon dont j’ai raccordé la bonde sur l’évacuation. En effet, comme j’ai posé la vasque sur une plaque supplémentaire, j’ai oublié de prévoir un joint ad hoc entre ces deux pièces. Conclusion : démontage, remontage, avec la difficulté supplémentaire que j’avais scellé la vasque sur la plaque de marbre avec une joint silicone que je dois d’abord nettoyer pour le remplacer. Ce soir, j’ai tout remonté, mais j’attends demain que le silicone soit sec pour pouvoir tester et me rendre compte si j’ai réellement réussi à chasser la fuite !

Encore une nuit de patience, alors que je suis sur des charbons ardents.

Enfin, au milieu de toutes ces contrariétés, j’ai la plaisir de pouvoir remercier M. Mirgaut de son intervention. Mon compteur est raccordé, l’électricité de la maison, alimenté en 380 + N 25 A, devrait me fournir un courant assez stable malgré la distance : 170 m entre le compteur et le tableau de distribution, ça pourrait provoquer une basse de tension, du moins si je n’étais pas alimenté en triphasé.

Et finalement, ce lundi soir, nous décidons de monter occuper la maison. C’est plus large que la caravane, même si le confort est encore assez spartiate.