J’ai déjà dit ici que Ronny et Annemie Reygel sont venu à Cerfontaine pour nous expliquer comment monter le réseau de la VMC.

Ça a été l’occasion d’un petit bout d’explication et de discussion sur le principe et les effets de la maison passive.

Ronny est « tombé dans la marmite » très jeune, puisque cela fait maintenant 15 ans qu’il s’intéresse aux énergies alternative et qu’il en a fait son métier.

Sa maison est très basse consommation sans avoir satisfait aux caractéristiques de la maison passive. Il est très engagé dans le domaine, mais pas ‘intégriste’ pour un sou. Dans tous les cas selon lui,  il faut tenir compte des couts et trouver l’équilibre raisonnable entre performance énergétique et possibilité de mise en œuvre.

Il a pu nous donner aussi son appréciation de l’influence de la VMC dans une maison. Le point le plus remarquable étant le faible taux d’humidité, que les distributeurs proposent de compenser avec des équipements aussi simples ou sophistiqués que peut le souhaiter le client.

Mais pour nous le problème se pose différemment, puisque c’est justement cette caractéristique qui nous a fait opter pour d’abord pour la maison passive, et en conséquence pour la VMC2f. Dans une forêt, l’air est toujours humide et même le puits canadien ne va pas l’assécher. En effet dans les 50 m de parcours de l’air en sous sol jusqu’au moment d’être introduit dans la maison, l’air se réchauffe en hivers et si le taux d’humidité diminue, la quantité d’eau en suspension ne diminue pas. L’air qui entre dans l’espace protégé n’est donc pas dépourvu d’humidité. Et en été quand le puits canadien est « bypassé » pour que la VMC puise l’air directement dans la forêt, cet air n’est toujours pas sec, la forêt est un milieu habituellement plus humide que le reste des territoires environnants.

Un autre aspect de la VMC est l’importance de la propreté du système pour éviter les problèmes connus par les climatisations mal saines.

Ce sujet est souvent source de peurs d’autant moins rationnelles qu’elles affectent un domaine dans lequel nous sommes, pour la plupart d’entre nous, très sensibles : la santé.

Pourtant, quoi de plus simple que de nettoyer une ou deux fois par an, et plus souvent si on le souhaite ou si on en sent le besoin, un réseau de canalisation qui a été conçu pour cela. Encore faut-il le concevoir dans cette optique. Et c’est la qu’intervient un « truc » simplissime= entre chaque accès aux canalisations, d’une bouche de ventilation à l’autre, un fil (une cordelette) est positionnée en attente lors du montage. Au moment du nettoyage on y attache une « brosse » , un écouvillon de dimensions appropriées, et une nouvelle cordelette, puis on tire. On récupère la brosse et on laisse la nouvelle cordelette en place jusqu’à la prochaine intervention. Pas besoin d’appareillage sophistiqué ou surpuissant, pas besoin de main d’œuvre spécialisée, on fait ça avec le nettoyage de printemps, et le reste du temps on profite des bienfaits de la ventilation.

J’aurai encore d’autres réflexions à ajouter, mais je ne voudrais pas lasser…