Je pensais que j’allais vous servir un post plein de considérations techniques et théoriques sur les avantages et inconvénients de la VMC df et de la maison passive, mais l’actualité en décide autrement.

Nous venons de prendre notre première douche dans notre nouvelle salle de bain, chauffée au soleil de cette belle journée de février.

Finalement je ne pensais pas que ça allait aller aussi vite. Entre la pose des tubes et la fin de la réalisation de tout l’ensemble, juste deux semaines. Un record, surement ! grâce à la performance d’André.

L’ensemble, ça veut dire :

- mise en route du rotex, en espérant bien sur qu’il y ait assez de soleil pour le tester, ce qui est arrivé déjà plusieurs jours dans ces deux dernières semaines ;

- placement et raccordement du compresseur qui pompe l’eau de pluie de nos citernes : mon eau chaude est douce ;

- raccordement du radiateur sèche-serviette de la salle de bain, destiné à évacuer le trop de chaleur accumulée par le rotex ; il est pourvu d’un circulateur, mais j’ai pu me rendre compte cet après midi que quand le réservoir d’eau est chaud, il circule tout seul.

Et en plus, vérification et fin de l’isolation des tubes de circulation sur le toit.

Je ne me rendais pas compte que l’eau de pluie, totalement sans calcaire, pouvait représenter un confort vraiment exceptionnel. Bien sur, il faut pas abuser du savon J…

Le fonctionnement du rotex est encore à découvrir. Il faudra que je reste un moment à regarder comment ça fonctionne, quand il y a assez de soleil, et quand je devrai avoir recours au petit réchauffeur que j’ai posé sur le circuit d’eau chaude de la douche.

Je suis frappé de constater combien le drain back est efficace. Dès que la pompe s’arrête, les capteurs (ou de moins la circulation en tète des tubes) se vident en quelques secondes. Il de faudra pas plus longtemps (moins de 50 secondes) pour les remplir à nouveau quand le soleil permettra a nouveau de gagner quelques degrés pour mon eau chaude, ou quelques kilowatts d’origine solaire, totalement gratuits et sans nuisances. Cette vidange des capteurs et le bruit le plus remarquable de l’ensemble. La pompe de démarrage est très discrète pendant le 50 secondes de son fonctionnement, et la pompe, beaucoup plus faible, qui fait circuler l’eau dans les capteurs, est a peu près inaudible. D’autant qu’une sonde en régule la puissance suivant la nécessité de ralentir ou d’accélérer le mouvement de l’eau dans les capteurs.

Une surprise pour moi a été de me rendre compte du fonctionnement de radiateur sans qu’il soit besoin de circulateur. Ceci est probablement du à la différence de température entre le haut et le bas de la réserve d’eau, grâce à la stratification. Mais si c’est ça, ça veut dire aussi que ça cessera sans apport de chaleur dans le ballon. Alors là le circulateur reprendra du service.

Le compresseur qui puise dans les citernes me pose toujours le même problème : comment puiser dans deux citernes avec une seule pompe, sans devoir gérer moi-même le contrôle de la hauteur d’eau dans les deux citernes qui se remplissent en cascade.

François avait trouve un chouette système, un peu lourd à mettre ne place et qui avait l’inconvénient d’exiger que les vannes de contrôle restent facilement accessibles en tout temps. Dans la suite de mes réflexions, et avec le secours de plusieurs tètes pensantes, il est apparu que les vannes étaient probablement inutiles, et qu’il fallait tenter le coup de pomper dans les deux réservoirs à la fois.

Finalement, la solution adoptée a été de poser un seuil pompage avec l’espoir que la de pression exercée se répartisse sur les deux cuves au prorata de la résistance de chaque colonne d’eau, la tendance naturelle de la pesanteur produisant un équilibre dans le pompage.

Malheureusement, et il faudra investiguer un peu plus loin des fuites éventuelles, cette solution provoque une dépression qui désamorce la pompe à chaque arrêt du moteur.

J’ai donc fermé la vanne entre les deux conduites ce qui limite le pompage dans une seule cuve. Il me reste à contrôler l’évolution de la situation.

A suivre donc.

Je me demande bien où tout ça va nous mener…