Le weekend dernier, Damien et André sont venus installer le rotex et l’armature pour les tubes.

ce mardi, une grosse journée de travail a permis la mise en route de ce rotex : - branchement des alimentations, remplissage du ballon (500 l d’eau libre)

- bouclage du circuit solaire, et test de mise en pression

- mise en place des tubes : 90 tubes a poser et coller, terminée juste avant la tombée du jour

- finalement, création du premier circuit de puisage, la douche qui vient d’etre raccordée.

Donc aujourd’hui, sous le soleil, je suppose que l’eau du rotex a commencé à chauffer.

Quand atteindra-t-elle la température suffisante pour prendre une douche ? ou pour diffuser un peu de chaleur dans la salle de bain ? nous le saurons vendredi.

Le principe du rotex est assez intéressant. J’en ai déjà parlé. Une réserve d’eau « morte » accumule la chaleur.

L’eau chaude est produite à la demande quand on le souhaite…  et que l’eau du ballon est assez chaude.

L’avantage évident est qu’il n’y a  pas de réserve d’eau à maintenir à une température élevée (pour éviter le développement de germes), comme c’est le cas quand on utilise un boiler (cumulus…). Voyez le principe de fonctionnement ici si ça vous intéresse.

Une conséquence « collatérale » de ce système, qui constitue pour moi un avantage indéniable, est que la destination de l’eau chaude peut varier : production d’ECS instantanée, ou production de chaleur par circulation dans un radiateur, si l’on a assez de chaleur disponible. Ce n’est sans doute pas évident comme avantage dans la configuration habituelle d’une habitation  principale, mais pour ma « maison passive de vacances », ça me permet de compenser le manque de production de chaleur due à l’activité des habitants pendant mes absences. En effet, l’apport de chaleur du a l’activité humaine intervient dans le calcul des besoins de chauffage de la maison passive. Avec l’éventuel surplus d’eau chaude que je ne dépense pas, je peux rééquilibrer gains et pertes, et ne pas revenir après huit jours dans une atmosphère sèche sans doute, mais refroidie.

Un autre avantage de ce système est que la réserve étant à pression atmosphérique – puisque l’eau du circuit de distribution a une autre origine – et cela permet de gérer le remplissage et la vidange du circuit de chauffe par drain back automatique. Dès que la température de consigne du ballon est atteinte, ou au contraire, quand le manque de chaleur solaire ne permet pas la récupération de calories, le circuit extérieur se vide dans le ballon, où l’eau se maintient à température utile soit chaude, soit hors gel.

Une longue journée de travail, puisqu’ayant commencé vers 7h30, il est 19h30 quand nous serrons les derniers écrous.  Il faut dire que André venant de Tournai, il vaut mieux rentabiliser le voyage !