Pas encore fini avec l’électricité.

Allez savoir pourquoi ça coute si cher, une installation électrique ? c’est pourtant simple : deux ou trois fils, quelques lampes quelques prises, et le tour est joué.

Quand on pense aux heures de travail qu’il y a là-dedans, on commence à comprendre. Et même si un pro qui a plus de technique que moi mettra probablement moins de temps, ça représente un travail de longue haleine.

Même si « c’est pas sorcier » il faut connaitre un minimum de trucs.

Celui qui me tracasse pour l’instant – j’en suis encore à placer les cables dans les gaines et dans le platre, jusqu’à arriver à tous les boitiers de l’installation – c’est la longueur de cable qui doit rester disponible dans le blochet pour effectuer les connexions avec les prises et interrupteurs qui viendront s’y loger.

Joseph me dit “ laisse assez de fil, quand ils sont trop court, c’est la galère. Etienne a sué de longs moments pour raccorder quelques interrupteurs dans sa maison. ”

François m’écrit : « Quant à la longueur des câbles électriques à laisser dans les boîtiers, les électriciens préfèrent en général laisser au moins 10 cms, de façon à faire faire au fil deux ou trois coudes avant d’être fixés sur le connecteur. Cela donne de la réserve pour des modifications ultérieures et plus d’aisance pour intervenir dans le boîtier.

Tu fais comme tu veux ( et comme tu peux si tu as déjà sectionné tes câbles )... »

À quoi je réponds : « pour les fils electriques, j’ai compté plutot 7 ou 8 cm que 10 : j’ai appris d’expérience que je ne sais pas quoi faire des longueurs supplémentaires qui ne rentrent pas dans la boitier, et le nombre de tour qu’on parvient à y faire rentrer est limité.  Je me suis fait dire que si j’ai trois fils dans la boite, ca marche. si j’en ai plus (va et vient…) ce serait plus compliqué. Mais je n’ai que deux va et vient. alors… »

Et la conversation se conclue : « Après réflexion, je corrige un peu ce que je t’ai dit au sujet de la longueur des fils électriques. Dans mon installation d’origine, les éléments (prises et interrupteurs) étaient monobloc. Pour intervenir dessus, il fallait donc une certaine longueur de fil pour accéder à l’arrière de l’élément où les câbles étaient fixés. Actuellement, on trouve plutôt des éléments avec un cache frontal amovible et la fixation des contacts se fait alors sur le devant avec des fils moins longs.

monoblocs, c’est sans doute ce que j’ai utilisé à Ruisbroek voilà déjà quelques années: des legrand

ici j’ai ceci, en niko, avec caches frontal : interrupteurset prises

Pour ce qui est des va-et-vient, pourquoi n’utilises-tu pas des télérupteurs. Même s’ils font du bruit, placés dans le tableau électrique ou près du point d’utilisation (lampe…) , ensuite, les poussoirs sont alimentés seulement par deux fils et on peut en mettre autant qu’on veut en parallèle et même en ajouter ultérieurement sans problème. Mais peut-être que quand tu parles de va-et-vient, tu penses seulement au télérupteur. En tout cas, les va-et-vient à 3 interrupteurs me paraissent moins pratiques. Quand on arrive à 4 ou 5 (ce que j’avais eu l’occasion de faire avec des inverseurs bipolaires qu’on mettait en série), il ne saurait plus en être question.

J”ai conservé les va et vient traditionnels là ou j’avais seulement deux points d’allumage, je ne suis pas fou! monter un système à trois interrupteur ou meme plus, faut le faire. Encore toutes mes félicitations pour avoir tenté (et reussi) l’aventure

Je reproduirai le Plan de Selfmatic quand j’aurai corrigé les modifs auxquelles j’ai procédé.

J’ai donc un va et vient pour l’escalier (en haut et en bas) et un autre pour la cuisine (deux entrées possibles, donc deux points d’allumage ici aussi).

Les autres points d’allumage multiples (entrée, salon et dans l’espace sommeil, le ‘couloir’ et les 2 ‘chambres’) sont commandés par des télérupteurs. Les mécanismes sont situés dans le coffret de distribution, donc dans l’entrée. Je ne pense pas que le bruit puisse etre gênant.

Encore faudra-t-il les raccorder correctement, je n’ai pas encore pratiqué ces montages modernes.  Ma seule expérience était la minuterie de la maison des étudiants, rue Belliard, avec un antique coffret minuteur qui provoquait un raffut de tous les diables..

Ça manque d’image, aujourd’hui alors je communique les vues du rez de chaussée

Du rez de jardin

Quant à la salle d’eau, on verra demain quand j’aurai terminé les cablages.

NB: la couleur jaune n’est pas due à une première décoration, c’est l”effet du produit d’accroche pour permettre au platre de coller correctement au béton cellulaire, qui est fort avide d’eau.

J’ai utilisé du Stuc-primer Dispersion à base de matière synthétique pour supports très absorbants ou irrégulièrement absorbants afin de prévenir le risque de grillage de l’enduit de plâtre.

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