Intervention prévue : un pompier était attendu à 14h00 sur notre chantier.

Non, il n’y avait ni problème d’incendie ni question d’agréation part les services de secours, ce n’est pas moi qui ai demandé son intervention, mais P-Y Millet, journaliste à la rtbf.

Juste pour faire un sujet pour le journal, sur le thème « maison passive et prévention incendie ».D’ailleurs,  certains l’auront saisi au vol, mais pour ceux qui sont moins attentifs et assidus des antennes de vivacité ou de la première, ils peuvent entendre ce qui en a été diffusé ici : le journal de 18h00 du mercredi 9/6/2010 http://www.vivacite.be/audio/player/index.htm?soundref=http://old.rtbf.be/media/radio/alademande/viva_info_2000/ ME_viva_info_2000.mp3&chaine=viva&info=Le%20journal%20g�n�ral%20du%2020H00. et si vous ne tombez pas sur le bon journal, cherchez un peu sur le site http://www.vivacite.be/audio, il se peut que les heures soient légèrement confuses!

Les premières minutes présentent d’autres infos, il faut attendre le milieu du journal pour accéder au sujet qui nous intéresse : les maisons passives présentent-elles des risques particuliers en cas d’incendie ?

Oui sans doute, un incendie est toujours dangereux, et l’intervention des services de secours doit se faire dans une maison passive avec des techniques particulières.

Parce que les fenêtres en triple vitrage ne cèderont pas aussi facilement que des vitrages simples en cas de chaleur importante. Mais ça, ce n’est pas du à la maison passive. Un double vitrage, un vitrage anti effraction, un vitrage feuilleté antichute sont déjà par eux-mêmes un problème quand il faut pénétrer d’urgence dans un bâtiment ainsi protégé.

Il semblerait que dans certains pays, mais ceci concernerait plus particulièrement les MOB (maisons ossature bois), les services d’incendie pénètrent dans la maison en faisant d’abord un trou dans le toit, pour laisser échapper les gaz retenus prisonniers dans l’espace confiné d’une maison étanche à l’air.

Dans mon cas, le toit étant en tole, ca risque de poser un autre problème technique.

En tous cas, le problème pour les pompiers sera de savoir que la maison est passive si on les appelle en cas de besoin.

Mais ce qui a le plus attiré mon attention, c’est la position adéquate des détecteurs de fumée, obligatoires en Wallonie depuis 2004. En effet, avec la VMC, la fumée d’un début d’incendie ne va pas réussir à monter jusqu’au plafond, puisque la circulation d’air constante va l’entrainer vers l’extérieur. Il ne faut pas oublier que la VMC avec son échangeur de chaleur renouvelle l’air à raison de 300 m³ par heure soit plus de 15 fois le volume de la maison par 24 h. ce qui est cependant insuffisant pour évacuer les gaz de combustion d’un incendie sérieux. Donc où placer le détecteur de fumée, peut être dans le conduit d’aspiration de l’air vicié ?

La visite du capitaine Henry http://www.prevention-incendie.be/ m’a permis de réfléchir à quelques questions qui doivent être résolues, mais attendons les conclusions de l’enquête nationale en cours pour savoir ce que les caractéristiques de la maison passive peuvent exiger.