Voilà que le temps s’y prête, les matériaux sont là, j’ai la technique, (bis repetita placent) je continue sur ma lancée :

Après avoir monté l’ossature sur le mur nord, là où elle ne gênera probablement pas le menuisier pour la pose des chassis, et où elle est réalisable sans un échafaudage de grande hauteur, je me lance dans le coffrage proprement dit.

Puisque l’isolant est posé par l’extérieur et que le mur sur lequel il s’appuie est en maçonnerie, pas de pare vapeur.

Mais il faut prévoir un pare pluie du coté extérieur,  sur lequel s’appuiera le bardage avec un vide ventilé entre deux.

Comme pour le toit, le Celit4D remplira cet office.

Je pose de nouveau un lattage mince sur les poutres placées contre le mur, à la fois pour augmenter légèrement l’épaisseur  de l’isolation et pour contreventer ces poutres dressées à la verticale perpendiculairement au mur.

Shit, cette photo là, il faudra que je la recommence, on ne voit pas la mesure de l’épaisseur du caisson sur toute sa longueur!

Une fois ce quadrillage effectué (il me permettra de fixer les plaques de Celit éventuellement ailleurs que dans les poutres), je place les plaques, un vrai jeu de domino, il faut seulement essayer de ne pas faire correspondre les joints à la verticale, cela pourrait fragiliser la paroi quand elle sera soumise à la pression du soufflage de l’isolant.

La question à 100 sous est maintenant : cet assemblage sera-t-il assez résistant et assez confiné pour permettre cette opération de soufflage ? Impossible de tester, je n’ai pas le matériel – ni le matériau.

Le plus délicat c’est le coin, là où je n’ai pas de poutre, puisqu’une couche d’isolant arrive à la rencontre de l’autre. Je renforce par une latte à l’intérieur, et j’obturerai les éventuelles faiblesses avec de la colle PU.

Horreur, c’est pas du tout naturel comme matériau.

Non, sans doute,  mais ce sera efficace, je pense.