Après une interruption trop longue à mon goût, je suis allé à Revleumont ce week-end passé. Non sans mal. La route était bien dégagée jusqu’au débouché de la route communale en direction du domaine. J’ai parcouru 3,3 km dans une épaisse couche de neige camouflant une couche de glace. Heureusement que le camion de sel est passé derrière moi, nous avons ainsi pu nous préparer à repartir le lendemain sans trop de souci.

Le bois était magique, l’atmosphère féerique, avec un soleil généreux.

Mais bien sur, cela ne permet pas de faire du ciment. Et les rendez-vous que j’avais pris avec les hommes de métier ont du être reportés.

Qu’à cela ne tienne, le chômage pour intempérie ne me déplait pas trop, j’en profite pour me promener avec mes petits-enfants en attendant que le temps plus clément me permette de sortir de mon trou.

Les heures libres à Bruxelles me donnent aussi l’occasion de « chasser le devis », de tenter d’obtenir ici-ou là une proposition meilleure pour un gros ou un petit poste de dépenses. Tout ça fait aussi partie de la fonction du maitre d’ouvrage : Penser le déroulement des opérations, préparer les scénarios, et toujours avec assez de souplesse pour saisir les opportunités qui se présentent de façon imprévue.

Bien sur je tourne toujours autour des mêmes problèmes, l’isolation : les évacuations et adductions, dont l’achèvement rendra le coté est du bâtiment plus accessible l’ossature pour contenir l’isolant, les chassis qui doivent être passifs mais qui ne peuvent pas me priver de lumière et de soleil…

Autre chose de nouveau : j’entends de plus en plus parler autour de moi de tests d’étanchéité, souvent réussi, parfois ratés, et des conditions qui ont abouti à ce résultat.

Il me parait évident que l’étanchéité à l’air est un domaine totalement nouveau dans le monde de la construction. Rares sont ceux qui le prennent au sérieux, qui mesurent les contraintes qu’elle impose lors de la construction et l’importance que le résultat peut avoir sur la qualité de la construction. Le concept de contrôle de la ventilation comme source d’économie d’énergie n’est pas facile à accepter, tant il contrevient aux habitudes communes de l’hygiène des habitations par le renouvellement de l’air.