Les murs du rez de chaussée prennent de la hauteur. En une semaine, nous sommes arrivés au dixième rang. Des 11 palettes de blocs déposées la semaine dernière, il n’en reste plus que quatre.

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C’est un travail beaucoup plus léger de monter des blocs de 20 cm qui pèsent entre 6 et 7 kg et dont la forme à tenon et mortaise permet une mise en place presque toujours juste, par rapport aux premiers blocs de 30 kg à bords lisses des murs enterrés, je ne le dirai jamais assez. Je me surprends à regretter que la phase construction touche à sa fin !

Maintenant commencent les choses plus sérieuses : dans une semaine, nous allons monter les linteaux des grandes baies de la façade sud.

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Les linteaux de trois mètres au sous-sol, et ceux que nous venons de poser sur les fenêtres du rez de chaussée, c’est de la petite bière, à coté des deux linteaux de 5 mètres que nous allons devoir faire reposer tout en haut du mur sud, à six mètres du niveau du sol.

Finalement, le fait que la maison soit un peu plus grande que prévue (10,40 m au lieu de 10m), ça va nous faciliter la pose de ces pièces, parce que poser 10 m en deux morceaux sur 10 m, c’est juste, juste. Deux fois 20 cm de marge nous permettrons de corriger les imperfections.

Avant ça, il faut déjà faire le béton des deux linteaux des fenêtres, déjà en place, mais qui seront recouverts d’un dernier rang complet avant la mise en place du ‘pignon’ (je ne sais pas si on peut employer ce terme pour une toiture à une pente très faible, mais ça facilite l’explication de la manœuvre)

Donc la semaine prochaine, je fais du béton. D’abord 0,12 m³ pour les linteaux des fenêtres, puis 0,2 m³ au dessus des baies sud. Je ne fais pas venir la pompe a béton pour ça. La vieille bétonneuse va encore reprendre du service pour malaxer 1/3 de m³ soit plus ou moins 1 tonne de matériaux. Et la brouette, les seaux et les bras seront réquisitionnés pour la mise en place.

Après ça, je commence à envisager la couverture.

Les poutres sont commandées : 18 longueurs de 6,50 m en FJI (deux lattes de bois lamellé collé entourant une âme d’OSB), et 10 poutres plus courtes pour couvrir l’espace technique.

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Là-dessus je mettrai en place un lattis qui sera couvert d’une couche de panneaux de fibre de bois. Je poserai donc d’un coup pare vapeur et sous toiture.

Je dois encore aller à Bazeilles prendre possession des tôles d’acier que j’ai achetées pour le bardage métallique de la toiture et des murs ouest et est.

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Et je croise les doigts pour que le temps clément se maintienne encore un peu !