Depuis le 12 avril, faute d’opposition de la part de la province, le permis d’urbanisme qui m’a été délivré par la commune est exécutable.

Premier point : il faut tracer au sol l’implantation du batiment.

Donc ce lundi de Pâques, réunion a Revleumont, mes fils viennent me donner un coup de main et nous commençons à placer des « jalons ». j’ai vainement cherché de « vrais » jalons, ceux qu’on voit dans les rues entre les mains des géomètres et autres arpenteurs, en rouge et blanc, avec parfois une petite mire au sommet. Faute de grive, on mange des merles, les barres de fer récupérées par André sur sa serre font fort bien l’affaire. Un minuscule niveau magnétique pour les placer à la verticale, une « chaîne » (maintenant c’est un ruban de fibre) d’arpenteur de 50 mètres et nous voila partis à tenter de retrouver le positionnement des coins du bâtiment

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Une fois le premier piquet planté, il serait souhaitable que les mesures correspondantes pour le second permettent de confirmer qu’on a bine trouvé la position. C’est là toute la difficulté de l’exercice. De savants calculs nous conduisent à tenir compte de la déclivité du terrain et finalement, nous arrivons à placer un premier angle droit entre deux « murs ».

Et si en plus cette maison n’avait pas une forme subtilement complexe, avec le bloc « technique » au nord, qui complique évidemment toutes les prises de mesure.

Finalement, 6 piquets enfoncés dans le sol, je prends en compte le fait que lors de l’excavation, ils vont être enlevés, avant d’être remplacés par les chaises définitives. Je trace donc mes quatre lignes principales en mettant en bordure du terrain des piquets qui me permettront de retrouver les points relevés, aux intersections des lignes traversant la parcelle.

Un fil tendu à hauteur d’homme d’un coté, et presque au sol de l’autre permet d’imaginer le niveau du « rez de chaussée ».

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Le reste n’est plus qu’une question de patience : il me faut dénicher le terrassier qui va venir déplacer 150 m³ de terre…