Comme je le disais ailleurs (A voir), nous sommes depuis bientôt un an propriétaires d’une parcelle de bois dans la botte du Hainaut (même si la commune se trouve en province de Namur).

De nettoyage du terrain en recherche d’architecte et élaboration de dossier de demande de PU (permis d’urbanisme), il s’est écoulé une dizaine de mois.

Et maintenant commence la grande aventure : Lundi prochain, je dépose le dossier au service de l’urbanisme de la commune, avec la date prévue pour le début des travaux : 01/03/2009.

Croisons les doigts, pour que les autorisations arrivent et que les entrepreneurs, dont nous aurons besoin soient disponibles en temps et heure.

Ces pages me serviront à détailler le récit de nos aventures, les réflexions qu’elles suscitent et les méconvenues qui nous attendent avant le résultat final qui comblera enfin nos vœux.

Je ne vois certainement pas encore la fin du chantier, mais je vais commencer par raconter comment ce projet a pris naissance, et comment il en est venu à ce qu’il est aujourd’hui.

Durant l’été 2007 nous nous sommes dit, mon épouse et moi, que les petites sommes dont nous avons hérité ne feraient jamais un pactole, et que les placements boursiers n’avaient pas notre faveur. Investir dans un projet utile, peut-être pas rentable à court terme, mais qui nous permettrait de donner à nos enfants et petits enfants un cadre agréable pour réunir la famille, puisque les « quatorze juillet » n’auront plus court, ni à Hourdax ni ailleurs.

Un terrain à la campagne, un bâtiment extensible en cas de besoin, et pas trop éloigné de notre centre familial pour qu’il ne faille pas attendre les grandes vacances pour s’y rendre.

Nos recherches ont duré plusieurs mois, d’espérance en déconvenues, et les conditions étant ce qu’elles sont, notre choix a fini par se porter sur une annonce que nous avions négligé au premier abord : immoweb mettait en valeur la magnifique caravane résidentielle,

la caravane résidentielle

alors que l’intérêt de l’offre était à mon sens la beauté et l’étendue de la parcelle boisée sur laquelle elle se situait. 38 ares de forêt, portant 30 arbres remarquables, dont des chênes, des hêtres, quelques bouleaux, érables et charmes,

les arbres

et un extraordinaire merisier caché dans de minuscules sapins rabougris.

la découverte du merisier

Une première visite sur place a emporté notre adhésion immédiate : c’était bien là que nous allions nous établir.

Prise de contact avec le notaire, compromis de vente, passation de l’acte à l’arrachée, une semaine avant notre départ en vacances pour le Vietnam : début février 2008 nous passions une première nuit sur place, pour nous rendre compte que nous pouvions profiter de notre villégiature sans attendre la construction que nous commençons à imaginer.

…/… A suivre